Rock en Seine 2018 : retour sur nos meilleurs moments du festival.19 min de lecture

Rock en Seine 2018 : retour sur nos meilleurs moments du festival.19 min de lecture

par Jennifer

La rédaction de Dust of Music était ce week-end à Rock en Seine, le grand rendez-vous musical incontournable qui signe la fin de l’été de la plus belle des manières. On vous raconte nos meilleurs moments !

Ce fut encore une belle saison festivalière sur le territoire français ! Avec des mastodontes comme les Vieilles Charrues, les Eurockéennes ou encore Solidays qui a établit un record de 212 000 festivaliers, le pays fleurit chaque été avec un beau panel de festivals qui font partie intégrante de sa vie culturelle. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et ce weekend, c’était LE festival musical de la région parisienne : Rock en Seine.

Rock en Seine, l’incontournable 

Crée en 2003, le festival a accueilli les plus belles têtes du rock en passant par les Queens of the Stone Age, Foo Fighters, Radiohead ou encore les Arctic Monkeys. Cette année fut quand même différente avec des têtes d’affiche plus orientées hip-hop/electro avec les déjantés de Die Antwoord, le génial Macklemore, ou encore l’actuel numéro 1 aux US Post Malone. En guise de représentants du rock dans la programmation éclectique du festival, c’est Thirty Seconds to Mars avec son rock de stade épique qui a retourné le Domaine National de St-Cloud mais également Liam Gallagher qui a fait son grand retour à Rock en Seine après la séparation tumultueuse du groupe dans les coulisses de l’évènement en 2009. Le festival a enfin compté sur l’artillerie française avec le duo spirituel PNL qui est remonté sur scène après un silence de 6 mois, sur la chanteuse Charlotte Gainsbourg ainsi que sur le duo mythique Justice qui a clôturé de la plus belle des manières la 16ème édition de l’évènement. La rédaction de Dust of Music y était et on vous reparle des meilleurs moments de ces 3 jours de folie !

JOUR 1 : PNL, Die Antwoord, Mike Shinoda, Parcels, The Limiñanas,…

Le soleil brille sur le Domaine National de St Cloud et tout le monde est prêt afin d’accueillir les dizaines de milliers de festivaliers à 14h. Foodtrucks, boutiques et autres stands dispatchés sur le domaine permettent de proposer une expérience allant au-delà des simples concerts. Avec ses 6 scènes, Rock en Seine offre une programmation éclectique afin de s’adapter aux goûts divers et variés des festivaliers. C’est à 15h30 que les premiers concerts du festival débutent avec Attaque 77 sur la Grande scène, un groupe de punk espagnol étonnant, et le duo français Terrenoire qui attire les curieux sur la Scène de l’Industrie grâce à sa pop sombre à la façon Eddy de Pretto. Sur cette même scène, MNNQNS seront les prochains la fouler. Le groupe français a tout retourné à jeux de guitares sauvages et slams dans l’audience !

Du coté de la Cascade, c’est au tour du jeune espoir du rap français Josman de monter sur scène et ce, devant un public rassemblé et jeune. La scène accueillera en next performer les américains de Dirty Projectors avec leur rock alternatif. Nick Murphy (Fka Chet Faker) imposera quant à lui sa musique infusée d’électro, soul et r’n’b. Un bien surprenant mélange qui pourtant fait son effet ! Du côté de la scène Firestone, sponsorisée par le géant du pneu américain, on découvre les artistes de demain et ce vendredi c’est West Thebarton, The Orielles ou encore les anglais Deaf Havana qui se relaieront.

De retour sur la Grande Scène, c’est le duo suédois formé par les soeurs Söderberg de First Aid Kit qui séduit l’audience avec sa folk. Par ailleurs, elles seront de retour à Paris le 26 novembre à la Salle Pleyel et on vous recommande d’aller les découvrir !  Un peu plus tard, une première tête d’affiche pointra le bout de son nez sur la Grande Scène : Mike Shinoda. Le membre de Linkin Park dont le premier album solo Post Traumatic est sorti au début de l’été, a livré un live plein d’émotion et d’espoir tout en adressant un hommage vibrant à son ami et leader du groupe Chester Bennington, décédé l’année dernière. En effet, Mike a voulu remercier en personne les fans pour leur soutien qui a été primordial dans sa reconstruction après la perte de son « frère ». En intégrant quelques titres majeurs du groupe dans son set à l’image de In The End ou Castle of Glass, Mike Shinoda souhaite redorer l’ère Linkin Park et faire perdurer la musique du groupe qui a marqué plusieurs générations.

Cependant, les choses sérieuses commencent avec le premier act de la soirée et pas n’importe le quel : Die Antwoord. Ce duo de sud-africains composé de Ninja et Yolandi Visser est un surprenant mélange de cultures qui convergent vers une musique  hip-hop, électro voire rave. Avec un espace scénique qui rappelle des bidonvilles, le duo enchaîne les tubes Fatty Boom Boom, Baby’s On Fire ou encore I Fink U Freeky et le public semble effervescent et friand de la folie des deux énergumènes quse sont Ninja et Yolandi.

La Scène de l’Industrie est également en ébullition avec le groupe français The Limiñanas. Originaire des Pyrénées-Orientales, cette formation singulière propose un garage rock psyché insufflé de yéyé et sublimé par des textes à la fois en français et en anglais qui rend la musique universelle, à l’image de titres/collaborations avec Emmanuelle Seigner ou encore Bertrand Belin. Non loin de là,  le groupe australien Parcels balance sa pop rafraîchissante sur la Scène de la Cascade, synthèse d’un large panel de genre qui a influencé les musiciens. La formation rassemble un public dense qui se déhanche sur l’orchestration rythmée de la plupart des titres joués et la Cascade se transforme en une réelle piste de danse.

Mais il y a un autre duo qui est extrêmement attendu et sur lequel le festival s’est reposé pour attirer les milliers de festivaliers en cette première journée. Bien qu’ils se soient faits désirés pendant près de 30 minutes avec des sifflets mécontents du public, Ademo et N.O.S ont débarqué tels des rois sur la scène et sous les acclamations de l’audience. Heureux d’être de retour sur scène après plus de 6 mois d’absence, PNL a enchaîné les tubes de leur premier album et qui ont contribué à leur ascension fulgurante. Nous avons même eu l’opportunité d’entendre les deux nouveaux titres du duo A l’Ammoniaque et 91’s, annonciateurs d’un prochain album.

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Le challenge était grand pour Rock en Seine qui malgré les critiques des fans du rock, a réussi à avoir l’exclusivité et faire résonner la mélancolie auto-tunée du duo et ce, au plus grand plaisir des fans occupant les premiers rangs. Et bien que cette première journée ne fut pas la plus fructueuse pour le festival, on ne demande qu’à revenir le lendemain pour découvrir une panoplie d’artistes davantage orientés vers la musique rock.

JOUR 2 : Thirty Seconds to Mars, Anna Calvi, Liam Gallagher, Charlotte Gainsbourg…

La foule se fait un peu plus dense sur le Domaine National de St-Cloud en ce samedi. On croise surtout des jeunes filles portant des t-shirts, drapeaux ou encore pancartes à l’effigie de la tête d’affiche de cette journée : Thirty Seconds to Mars. Ces fans ou communément appelés « Echelons » se tarissent devant la Grande Scène sachant pertinemment que le show est dans plusieurs heures. Néanmoins, le premier groupe à fouler la Grande Scène est la formation française Theo Lawrence & The Hearts, qui s’avère être une belle découverte. Originaire de Gentilly dans le Val-de-Marne, le groupe offre un somptueux mélange de musique soul, de rock et de blues qui attire les plus curieux. Les musiciens enchaînent les titres pour la plupart issus de leur premier album Homemade lemonade sorti en mars dernier.

Sur la scène de l’Industrie, c’est une toute autre ambiance avec le rock incisif du quator parisien de The Psychotic Monks. Les français redorent le rock français et font partie des groupes à suivre de très près ! Sur la scène de la Cascade, le DJ SG lewis, jeune londonien et chouchou de Calvin Harris fait bouger et danser l’audience concentrée avec un mix de disco, de dance, d’électro et de hip-hop.

Une belle surprise également de ce samedi, enfin non, c’est pas vraiment une surprise. Pour les avoir vu jouer lors de la soirée de talents de Firestone, Waste est un groupe qui dès maintenant nécessite notre attention. Avec leur musique influencée par la britpop et l’électro, le quator parisien enrichit leur son grâce à une orchestration singulière et précise qui offre une certaine profondeur à leurs compositions. On est loin des groupes de débutants et ils le confirment sur scène avec une aisance et une euphorie qui nous donne l’envie de nous déchaîner. Ce samedi, ils enflamment la scène Firestone eton espère qu’ils en enflammeront d’autres dans le futur ! On retiendra également sur la scène Firestone le groupe Weshly Arms avec son blues/rock prononcé.

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Pendant ce temps là sur la Scène de la Cascade, la grande Calvi fait son retour après son concert à la Gaîté Lyrique. L’artiste sulfureuse a raccourci son set, mixant alors quelques titres de son album Hunter sorti vendredi, et de ses tubes antérieurs à l’image de Desire. La chanteuse/guitariste semble plus dans la retenue qu’à son concert parisien de juin, sûrement à cause de l’adaptation difficile de son show original dans un festival en plein air. Mais la musique complexe et charnelle d’Anna Calvi semble séduire le public nombreux qui en redemande à la fin de sa cover de Suicide, Ghost Rider.

Sur la Grande Scène, c’est l’alternatif romantique de Cigarette After Sex qui résonne. Avec la voix douce de Greg Gonzalez, le groupe présente sa musique minimaliste aux paroles sensuelles et sans filtre. Bien que le soleil tape sur le domaine, l’atmosphère créée par la formation américaine est bien sombre. Mais l’ambiance change radicalement avec le groupe de psyché-rock australien King Gizzard & The Lizzard Wizard qui se défoulent devant un public friand des pogos et slams.

La nuit commence légèrement à tomber sur St-Cloud et la première tête d’affiche de la soirée fait son entrée. Liam Gallagher revient quasiment 10 ans après la tumultueuse confrontation avec son frère Noel dans les coulisses du festival parisien. C’est par ailleurs avec « l’humour » sarcastique de Liam que celui-ci semble reconnaître les backstage : « Mon petit doigt m’a dit que c’est là qu’Oasis a tout foutu en l’air. A ce festival, hein ? Je savais bien que les coulisses me disaient quelque chose. »  Avec son air boudeur, sa parka, ses bras dans le dos ou ballants le long du corps et sa voix rauque, Liam Gallagher fait revivre Oasis à Rock en Seine avec une setlist principalement composée de reprises du groupe. Champagne Supernova (qu’il dédie par ailleurs à son frère), Whatever, Supersonic, Cigarettes & Alcohol, Some Might Say et le classique Wonderwall sur lequel toutes les passions semblent converger. Le public crie les paroles de la fameuse chanson et Liam, peut-être lassé de ce titre, le laisse prendre sa place. Enfin, c’est Live Forever qui achèvera le set de Liam, qui signe alors un joli retour au festival qui a indirectement lancé sa carrière solo.

Pendant que Liam Gallagher finit, c’est Charlotte Gainsbourg qui prend les commandes de la Scène Cascade. Venue défendre son nouvel album Rest sorti fin 2017, l’artiste impressionne avec sa musique plus actualisée et moderne et surtout avec une mise en scène lumineuse à base de néons qui semble transformer la scène en une boîte de nuit géante notamment sur le titre Deadly Valentine.  Le public est dense face à l’artiste, qui semble être revenue plus forte. En effet, la chanteuse fut touchée par un drame 4 ans auparavant avec la mort de sa demie-soeur Kate Barry. C’est d’ailleurs à elle qu’elle dédie son album mais aussi les concerts de sa tournée.

Enfin pour finir cette seconde journée de festival, on retourne sur la Grande Scène retrouver Jared Leto et son frère Shannon, prêts à embarquer l’audience dans leur ode aux rêves et à l’espoir. Sur Up In The Air, Jared débarque sur la scène tel un messie sous les acclamations des fans. Le duo anciennement trio avec Tomo Milicevic qui a quitté le groupe il y a quelques semaines, joue les divers tubes de leur carrière This Is War, Kings & Queens, The Kill, Do or Die, ainsi que les plus récents à l’image de Walk On Water ou Rescue Me. Une terrible énergie émane de Leto qui tel un gourou, s’adresse au public à plusieurs reprises les incitant à se déchaîner comme jamais et sauter jusqu’au ciel. Vient rapidement un moment culte des concerts de Thirty, où le chanteur invite plusieurs fans à monter sur scène. Bien que la sécurité du festival ne semble pas à l’aise avec les manières du chanteur qui n’hésite pas à remettre en place les agents, plus de 80 fans s’agitent aux côtés du chanteur sur Closer To The Edge qui conclut le set du groupe dans une explosion de joie. Ce moment d’exception achève donc l’avant-dernière journée de Rock en Seine.

JOUR 3 : Justice, Macklemore, Post Malone, Wolf Alice, Mashrou’ Leila, Idles…

Pour profiter de cette belle et dernière journée à Rock en Seine, le festival ouvre plus tôt ses portes. Les gens affluent sur le domaine dès 13h et on sent que le public répond davantage présent que les deux premières journées. En fin d’après-midi, le site est rempli par 35 000 festivaliers qui divaguent entre les scènes afin d’applaudir les divers artistes programmés. A 15h, deux ambiances s’opposent : sur la Grande Scène, la soul authentique d’Ady Suleiman retentit alors que le prodige français Lord Esperanza déballe son rap agressif sur la Scène de l’Industrie.

Quant à la Scène de la Cascade, celle-ci accueille le punk rock du groupe The Regrettes emmené par la jeune et féroce Lydia Night. Habillée dans une combinaison courte rouge avec des résilles qui recouvrent ses membres, la chanteuse a tout d’une grande et est en proie de devenir la nouvelle Joan Jett ou Peaches. Un peu plus tard, ce sera au tour du groupe de rock arabe Mashrou’Leila qui importera sa musique alternative et fera souffler sur le domaine un air oriental. Avec ses chansons en arabique, la formation traite divers thèmes brûlants au Liban dont les musiciens sont originaires, notamment les libertés individuelles, l’homosexualité, la religion… Le groupe attise les curiosités car l’audience se fait de plus en plus dense devant lui et se laisse emporter à la voix de Hamed Sinno.

Ça bouge, ça danse, ça saute vers la Grande Scène et on entend au loin comme si une fête débutait. C’est Confidence Man qui débarque avec leur électro et leurs chorégraphies jubilatoires voire humoristiques. Emmené par le duo timbré Janet Planet/Sugar Bones, la formation pop australienne séduit le public qui s’amuse à imiter les mouvements des artistes sur scène. L’ambiance est on fire pour cette ultime journée à Rock en Seine ! Mais le prochain groupe ramène le rock sur la scène principale. Le groupe anglais Wolf Alice se lance dans un set efficace avec une setlist majoritairement composée de titres issus de leur dernier album, Heavenward. On passe par l’énervé Yuk Foo tout en passant par leur tube Beautifully Unconventional ou encore le psychédélique Don’t Delete The Kisses et le rêveur Heavenward.

On repasse du côté de la Scène de la Cascade avec IDLES, dont la présence scénique sauvage ne laisse personne indifférent. Forts de leur conscience politique, les musiciens « désoeuvrés » (ndlr : « Idles » en français) de Bristol font rugir leurs guitares acérées tout en dénonçant les défaillances de leur pays d’origine que ce soit le Brexit, l’immigration ou encore le système de santé du pays. Tout y passe !

Bien qu’IDLES déchaine les passions, la première tête d’affiche de ce dimanche s’apprête à monter sur la Grande Scène. Beaucoup de monde s’est rassemblé afin d’applaudir la star internationale Macklemore. Avec un show explosif respirant la bonne humeur, le rappel américain impressionne en enchaînant ses tubes Thrift Shop, Can’t Hold Us ou encore Same Love, Glorious, Good Old Days et bien d’autres. Ce que l’on retient de ce set est bien l’énergie débordante du chanteur et sa bienveillance. Anti-Trump au possible, l’artiste défend depuis toujours et fermement la cause LGBT. Avec ses différentes prises de parole pendant son concert, Ben Haggerty de son vrai nom, nous remémore que la peur ne doit pas nous empêcher de réaliser nos rêves. Son authenticité met tout le monde d’accord et ça fait du bien de voir un artiste aussi modeste. Il ne fera fondre également lorsqu’il fera danser sa petite fille Sloane devant les 35 000 festivaliers de Rock en Seine.

 

Alors que le concert fou de Macklemore s’achève, une autre tête d’affiche se prépare et pas n’importe laquelle. La nouvelle sensation du hip-hop US Post Malone met les pieds en France pour la première fois depuis son ascension et l’audience est rendez-vous. Il va sans dire que l’enchaînement Macklemore – Post Malone puis plus tard Justice est un coup de maître car le festival connaît ce soir le pic de sa fréquentation totale. Sur la Cascade, de la fumée jaillit comme pour créer une ambiance sombre et mystérieuse et Posty arrive tranquillement une bière à la main et sous les applaudissements et cris du public. L’artiste se lance dans sa setlist made in Beerbongs & Bentleys, son premier album qui lui a valu un beau succès et contribué à son ascension fulgurante ces derniers mois.

Cependant, vient le temps où l’on doit une nouvelle fois courir pour bien se placer à la Grande Scène. En effet, la clôture du festival est assurée par le duo français Justice qui termine sa tournée dans leur ville d’origine. Avec un dispositif spécial mis en place exceptionnellement pour leur show, on s’attend à quelque chose d’assez impressionnant. Et c’est un euphémisme. Les deux artistes débarque sur la scène afin de balancer les remixes de leur nouvel album sorti cette semaine, Woman Worldwide. Avec une mise en scène à base d’amplis Marshall, synthétiseurs et tables de mixage, les français se prêtent à des jeux de face à face puis de dos à dos qui donne une superbe dynamique visuelle. Dynamique visuelle, qui est renforcée par un système de panneaux lumineux et mobiles impressionnant, complexe et fait sur-mesure qui réagit aux mélodies de Justice. Il va sans dire que le show est une merveille scénographiquement parlant et Xavier et Gaspard semblent avoir planché sur cette volonté de créer une expérience allant au-delà du simple mix de concert. C’est pour dire, on les retrouve à un moment perchés sur une petite scène près de la régie au beau milieu du public, avec une diffusion en simultanée sur les 16 écrans longeant la foule. Bien qu’assez excessif, le rendu est tout simplement magistral. Après une track jouée sur cette petite plateforme, Justice rejoint à nouveau la Grande Scène pour une dernière partie un peu moins explosive que la première, mais toute aussi efficace. Rock en Seine s’est offert là une clôture digne de ce nom !

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Quel bilan pour Rock en Seine ? 

Bien que le départ fut assez houleux pour le festival parisien, Rock en Seine a su innové dans une programmation très longtemps pensée rock. Attention, il ne faut pas entendre que le rock a délaissé le line-up, mais il a été très bien représenté par des nouveaux talents, qui se sont plutôt bien démarqués des têtes d’affiche. Avec 90 000 festivaliers enregistrés sur les trois jours, le festival a pris des risques en intégrant des artistes moins rock à comme  Macklemore, Post Malone, et surtout le duo français PNL. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent et on les entend de loin : « Mais où est passé le rock ?« , « C’est pas plutôt Rap en Seine ? » « Je reviendrai quand vous me ramènerez les Arctic Monkeys« , l’époque évolue et on n’écoute plus qu’UN style de musique en particulier. On peut très bien apprécier Macklemore, mais également la pop-électro de Confidence Man, la musique traditionnelle et sensible de Mahrou’Leila ou encore la sauvagerie de IDLES. Laissez-vous surprendre, bon sang ! Un second point est que l’on se focalise trop souvent sur les têtes d’affiche et non sur les challengers. Il s’avère qu’en prenant le temps d’écouter tous les groupes et artistes programmés à Rock en Seine, la plupart s’avère suivre le rock. C’est facile de s’arrêter à PNL n’est-ce pas ? Au final, l’évènement a su se diversifier avec une programmation éclectique qui a su attirer à la fois un public fidèle du festival et nouveau, et demeure le festival à ne pas rater en rentrant des vacances.

 

 

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