Biffy Clyro, quand la magie s’installe à l’Olympia5 min de lecture

Biffy Clyro, quand la magie s’installe à l’Olympia5 min de lecture

par Jennifer

Biffy Clyro. 31.01.2017
L’Olympia. Paris.

Cela faisait bien longtemps que le trio de Glasgow, Biffy Clyro ne nous avait pas régalé en faisant une halte dans une salle parisienne; La précédente tournée pour leur septième album Ellipsis, n’ayant pas pris la peine de passer par chez nous. C’est donc avec grande impatience que les fans attendaient ce jour fatidique du 31 Janvier 2017, pour enfin voir le nom de leur groupe favori, scintiller sur la façade de l’Olympia.

Mais avant ça, c’est au groupe Franck Carter & The Rattlesnakes que revient la lourde tâche de chauffer le public déjà bien présent dans la mythique salle de l’Olympia, et croyez-moi la mission fut réalisée haut la main. Le groupe Anglais a fait rapidement oublier qu’il ne jouait que le rôle de première partie ce soir, en interprétant principalement de nombreux titres de leur tout récent second album Modern Ruin. Frank Carter, en frontman de talent, mène avec un charisme indéniable cette performance et séduit parfaitement l’audience a coups de plaisanteries et anecdotes. Il se permet même plusieurs bains de foules, qui semble ravir tout le monde. Après une trentaine de minute, c’est avec un puissant I Hate You que le set se termine, et un public chauffé a bloc prêt a recevoir Biffy Clyro sur scène. Décidément, Franck Carter & The Rattlesnakes mérite amplement ce titre de meilleur première partie qu’ils s’étaient octroyé un peu plus tôt au cours de leur performance.

21h. Le rituel de Biffy Clyro peut commencer, avec leur entrée majestueuse ; les trois garçons, accompagnés de leurs deux musiciens additionnels, font leur apparition sur leur habituel chant religieux, et se placent immobiles face a leur public jusqu’à ce que les premiers accords de Wolf Of Winter se font entendre. Le ton change alors radicalement ; les guitares sont font brutales, les têtes se secouent et les corps s’entrechoquent. C’est un premier morceau parfait pour commencer ce set. S’ensuit le génialissime Living Is A Problem Cause Everything Dies qui intensifient encore un peu plus les pogos dans l’audience. L’album Opposites est alors mis a l’honneur avec la succession de Sounds Like Ballons, Biblical et Victory Over The Sun, trois des plus beaux morceaux du trio Écossais. Le public jubile et s’époumone sur les paroles. Le spectacle est beau a voir, aussi bien dans la fosse que sur scène, où la performance des musiciens est sublimé par les jeux de lumières, et les sourires s’affichant sur leur visage. Après un très beau God & Satan, l’énergie repart a la hausse avec l’accent sur Only Revolution cette fois ci. L’enchaînement de Bubbles (dont la performance m’a donné des frissons) et Booooom, Blast & Ruin finit par nous achever.
La setlist se concentre ensuite principalement sur le dernier album Ellipsis que le groupe est venu défendre ce soir. Pas moins de dix morceaux en sont extraits. On retiendra une petite baisse de régime dû a l’enchaînement de ballades et morceaux moins dynamiques, mais l’audience n’a rien perdu de sa fougue lorsque résonnent les premières notes de Glitter & Trauma. L’énergie repart de plus belle et est au bord de l’implosion. Les classiques Mountains, That Golden Rule et Many Of Horrors se transforment en hymne de stade face a la ferveur dont font preuve les fans des premiers au derniers rangs. On notera la performance du titre In The Name Of The Wee Man, qui se trouve sur l’édition deluxe de Ellipsis, et qui a visiblement fait son petit effet en ce lundi soir. Après Many Of Horrors et son lot de frissons qui l’accompagne, c’est déjà l’heure du rappel.

L‘audience se donne a coeur joie pour rappeler le trio sur scène. Après quelques minutes, c’est finalement Simon Neil qui réapparait, tout seul avec sa guitare acoustique, pour nous interpréter le magnifique Machines en harmonie avec le public ; le moment est vraiment magique. Les jumeaux Ben et James Johnston le rejoignent pour entonner le percutant Animal Style. Et c’est enfin les accords de Stingin’ Belle qui résonnent dans la salle de l’Olympia et qui annoncent donc la fin en apothéose de ce show somptueux. Sur le son de la cornemuse, caractéristique de ce morceau et du pays d’où nous vient les trois compères, le public est en furie. Les derniers mosh pit et circle pit se dessinent, et les fans des premiers rangs headbangent a s’en décrocher les vertèbres. Il n’y a pas que dans la fosse que ça se déchaîne, les musiciens se donnent également avec une énergie débordante.
Avec 1h45 de show intense, Biffy Clyro nous a démontré qu’ils ne volaient pas leur réputation de plus grand groupe d’Ecosse qui leur ait attribué depuis quelques années maintenant. Toujours aussi authentiques et proches de leur public, le trio se démène pour délivrer une performance de qualité et puissante, a la hauteur des attentes de leur public. Les sourires et remerciements accordés a leurs fans, témoignent que le plaisir est au rendez vous, comme au premier jour. De quoi nous réchauffer le coeur en ce dernier jour du mois de Janvier.

Setlist

Wolves Of Winter
Living Is A Problem Because Everything Dies
Sounds Like Balloons
Biblical
Victory Over The Sun
Howl
God & Satan
Bubbles
Blooooom, Blast & Ruin
Friends And Enemies
Black Chandelier
On A Bang
Re-Arrange
Herex
Medicine
Glitter And Trauma
Mountains
In The Name Of The Wee Man
Flammable
That Golden Rule
Many Of Horror
——————————————–
Machines
Animal Style
Stingin’Belle

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4 Commentaires

Elsa 17 février 2017 - 1 h 31 min

J’aime beaucoup ce groupe. Les photos sont très belles.

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Jennifer 17 février 2017 - 17 h 10 min

Ouiiii!!!!!

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Jessica 18 février 2017 - 6 h 22 min

Moi aussi, je les adore! et Merci 🙂

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Les Guns N' Roses à Paris : un show exceptionnel au Stade de France. 11 juillet 2017 - 12 h 59 min

[…] en concert (parfois des retards en heures !). Avec les groupes Tyler Bryant & The Shakedown et Biffy Clyro en premières parties, le public est bien échauffé et se déchaîne lorsque les rockeurs font […]

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